Les savoirs populaires et académiques à l'université vénézuélienne

Résumé

Le processus géopolitique qui s'est déroulé au Venezuela à partir de 1999 avec l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution a imposé des changements dans la conception de l'État, donnant lieu par la suite à la nouvelle loi organique sur l'éducation et à la naissance de l'État enseignant, qui est une expression directrice de l'État en matière d'éducation afin de garantir l'éducation en tant que droit humain. C'est ainsi qu'est née la nécessité de municipaliser l'enseignement universitaire,
aujourd'hui connue sous le nom de "territorialisation de l'enseignement universitaire". L'État socialiste a mis en évidence la nécessité de revaloriser la gestion des connaissances dans une perspective
territoriale, et a proposé la massification de l'éducation, l'éducation populaire (concepts
des années soixante-dix du XXe siècle) et donc le lien entre les connaissances populaires et académiques à partir d'une vision transdisciplinaire, la resignification des connaissances et la conception d'une université au-delà de la salle de classe sont devenues une priorité, avec l'émergence de nouvelles catégories. Ainsi, les sujets sociaux sont devenus importants dans l'articulation decette connaissance. En conclusion, ce processus, bien qu'il ait une base épistémologique et juridique, est encore en cours de définition dans sa mise en oeuvre dans le pays, les universités l'assimilant progressivement. Dans cette perspective, le présent article procède à une analyse herméneutique des savoirs populaires et académiques dans l'enseignement universitaire vénézuélien