Revista Digital de Investigación y Postgrado, 6(12), 67-87
ISSN électronique : 2665-038X
69
incluant une analyse socio-historique du système, fondée sur la mondialisation, permettant de
mettre en évidence la fragmentation de la société due aux inégalités économiques et politiques
et à l’hégémonie des grandes puissances au sein des organisations.
En ce qui concerne le Droit International, il aborde ses antécédents depuis la régulation des fron-
tières, les traités de paix, l’émergence de l’État souverain, distinct de l’État du contrat social de Hob-
bes, et les moments générés par les changements sociaux, les tensions liées à la diversité culturelle
et les piliers de la paix, face à la souveraineté des États et à la structure des différentes organisations
internationales, ainsi que la fin de la coopération entre les États dans les divers domaines.
Il aborde également la souveraineté de l’État comme consentement ou volontarisme dans la
création et l’application des normes internationales et le jus cogens, et la restriction des com-
pétences comme principe d’incompétence, permettant d’identifier sa caractérisation de neu-
tralité et de non-intervention, incluant l’absence de hiérarchie des normes, leur spécificité et
leur validité avant et après.
En ce qui concerne le développement normatif, il permet de connaître les lignes qui soutiennent
le droit international, telles que : la primauté du droit international, dont les préceptes sont in-
corporés dans le droit interne ; la création du droit communautaire ou supranational, ce qui a
signifié des limitations à la souveraineté de l'État ; le droit international des droits de l’homme,
dont les normes de plus haute hiérarchie sont consacrées à travers des préceptes constitution-
nels et dont l’interprétation doit être conforme à la Déclaration universelle des droits de l’homme
ainsi qu’aux traités et accords ratifiés par les pays.
En ce qui concerne la création des normes, il est examiné la création depuis le droit international
public et privé, parmi lesquels le contenu et les facteurs à considérer, appelés sources matérielles
; tandis que concernant les sources formelles, il aborde les méthodes et processus de création
sur la base du Statut de la Cour internationale de Justice, en observant son application selon
les conventions, la coutume internationale, les principes généraux, les décisions judiciaires et
les doctrines, sans préjudice de traiter des cas ex aequo et bono (selon une approche juste et
bonne) ; et la jurisprudence comme forme d’interprétation et de détermination de la norme
mais non comme création, qui implique son caractère erga omnes et le jus cogens comme nor-
mes supérieures aux conventionnelles.
De même, une analyse comparative du droit international et du droit interne est réalisée concer-
nant la création, la structure des normes, les sujets et bénéficiaires des droits et le champ d’appli-
cation, en tenant compte des doctrines volontaristes et objectivistes, en exemplifiant l’existence
de facteurs de fait et la coexistence de l’État avec des législations diverses, sous des principes
d’égalité, de territorialité des lois, de personnalité des normes, de droits acquis et d’ordre public.
Quant à l’interprétation du droit international, son analyse comprend les antécédents sur la com-
préhension des problèmes dans le droit naturel, avec une interprétation à l’époque de l’État moderne,
dans la gouvernance des droits et devoirs juridiques des États, jusqu’à nos jours avec un système
Dimension matérielle et réglementaire du système et du droit international (SI-DI)